Le vrai problème de santé qui devrait nous préoccuper à l'heure actuelle, c'est l'alimentation.
Certes les virus et autres pandémies sont inquiétants, mais seulement si notre terrain de santé est déjà affaibli par une alimentation non adéquate pour notre organisme.
Pour rappel : le corps est fait pour lutter contre l'apparition de nouveau virus, et ce depuis des millions d'années.
Alors quel est le problème avec l'alimentation transformée ?
Commençons par voir ce que signifie " aliments transformés" :
Ce sont des produits industriels reconstitués, à base de dizaines d'ingrédients néfastes pour la santé
( colorants, arômes, édulcorants, texturants, émulsifiants, additifs, conservateurs commençant par la lettre E, dextrose, amidon de maïs, gluten, lactose, sirop de glucose, etc. ) qui ont perdu une grande partie de leur qualité nutritionnelle naturelle, et sont généralement beaucoup trop chargés en sucre et sel.
La qualité nutritionnelle naturelle est le nombre de minéraux, vitamines et oligo-éléments que l'aliment possède avant d'être transformé par l'homme.
Ce sont des aliments qui sont passés par un procédé qu'on appelle le "cracking", une technique qui vise à diviser un aliment en diverses molécules, pour les réinjecter dans des plats tous prêts.
Exemple : quand les pois chiches arrivent à l'usine, ils sont directement décomposés en 3 ingrédients, 3 poudres ( de protéines, de fibres, d'amidon ), qui seront ensuite revendues à l'industrie agro-alimentaire, à d'autres fabricants, pour créer des milliers d'autres aliments ( nuggets, steaks, yaourts, laits par exemple, ou encore choucroutes, pizzas industrielles, charcuteries, fromages, légumes râpés en sauce... )
Le lait subit également le même traitement, il peut être cracké et divisé en 6 composants : protéines, caséines, lactosérum, peptide, hydrolysat, et caseinate.
Le blé quant à lui subit 3 transformations : il est d'abord transformé en farine raffinée ( c'est une farine où on a enlevé la couche externe du blé : le germe et le son de blé ) et qui a perdu ses qualités nutritionnelles.
Il est ensuite fractionné en gluten et amidon, deux produits que l'on rajoute en masse dans les plats préparés pour en améliorer la consistance.
Enfin, on extrait le dextrose et le sirop de fructose-glucose, qui sont très violents pour le pancréas, tout comme le sirop de maïs, très présents dans tous les produits sucrés ( confiseries, gâteaux, céréales, glaces, boissons sucrées, desserts, etc. )
Au final, le grain de blé est désintégré en 13 éléments différents.
L'oeuf, la pomme de terre, le riz, le maïs et de nombreux produits de base subissent le même traitement.
Ils sont décomposés puis réinjectés séparément dans des produits industriels, car ils ne coûtent pas cher et sont faciles à réutiliser.
Il existe également des arômes créés à partir de produits naturels, mais souvent transformés et détournés
( comme l'arôme de barbecue qu'on rajoute dans les chips, dans les jambons, etc. )
En tout, il y a plus de 2000 arômes disponibles sur le marché.
Sans parler des additifs ( + de 300 répertoriés à ce jour ) qui donnent couleur, consistance et goût aux produits issus du cracking.
Ce sont des produits 100% chimiques qui permettent de créer des produits alimentaires contenant 5% de leur poids en additif, ce qui est énorme et dangereux pour la santé.
Normalement, l'EFSA, une agence de contrôle sanitaire, située à Parme en Italie, est chargée de vérifier le contenu de ce que nous ingérons.
Sauf que l'EFSA dispose d'un budget serré ( 80 millions d'euros ) pour réaliser les études de vérification sur un produit.
Du coup, ce sont les industries agro-alimentaires elles-mêmes qui réalisent leurs propres études, et payent souvent des scientifiques pour falsifier les comptes-rendus d'études qui prouvent le lien entre un aliment et l'apparition de maladies chroniques.
À savoir que 1/3 des calories consommées en France provient des aliments ultra-transformés, ce qui est énorme.
Ce qui signifie que 33% de notre apport énergétique provient de ces aliments transformés qui sont :
Les plats tous cuisinés sous vide et les plats surgelés, les aliments en conserve, les légumes cuisinés, les céréales et barres céréales, les pâtes à tartiner, les soupes, les poissons et autres aliments panés comme les nuggets ou cordons bleus, les steaks et les steaks végétaux, les pâtés végétaux ou non et fois gras, les laits animaux ou végétaux, les yaourts et compotes, les desserts, les glaces, les gâteaux, les confiseries, les pains de mie, brioches et cracottes, les chips et apéritifs, les pizzas et quiches, les charcuteries et fromages industriels, les viandes et poissons fumés, les beurres animaux et végétaux, certains fruits secs comme les dattes, les cranberries auxquels on rajoute souvent du sucre blanc, les graines et oléagineux en sachet, les boissons sucrées ( jus, sodas, laits, nectar..), les sauces toutes faites, les nouilles instantanées, les produits préparés pour bébé, les sandwichs sous vide, bières et vins sans alcool, les alcools ayant subi une distillation, les produits amincissants en poudre, en barre ou autres...
Les effets secondaires
( Selon Antony Fardet, chercheur à l'INRA, auteur du livre "Halte aux aliments ultra-transformés" ) :
Taux de transaminase élevés : enzymes présentes dans le foie ( foie gras )
Prise de poids / Indice glycérique élevé / obésité
Esprit inquiet, embrouillé, négatif, irritable / dépression
Insuline-résistance, diabète de type 2
Cholestérol
Maladies cardio-vasculaires
Cancer
Explosion des maladies chroniques dues à cette alimentation désintégrée et reconditionnée
Selon l’Inserm, une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier.
Alors quelles sont les solutions ?
Éviter et diminuer les produits transformés au maximum
Pour se faire, il faut apprendre à lire les étiquettes, si la liste des produits est très longue et complexe ( + de 5 aliments ), mieux vaut passer son chemin !
Bon à savoir, un produit est très sucré, lorsque le mot sucre apparaît dans les premiers ingrédients de la liste. Mieux vaut privilégier les produits faits à base de sucres non raffinés, comme le sucre de canne, le sucre de coco, le sucre de rapadura, le Maltitol. Et n'oublions pas que le sucre attise l'appétit et que ça arrange bien les industriels de nous rendre accro à la malbouffe !
Ne pas tenir compte de l'étiquette "santé" qui est ajoutée par l'industrie agro-alimentaire fabricante généralement.
Télécharger l'image ci-dessous sur son smartphone et éviter les produits qui contiennent :
Le top reste d'acheter des produits sans emballage au maximum.
Connaître le degré NOVA de l'ingrédient ( qui correspond à son degré de transformation sur une échelle de 1 à 4, éviter au maximum les ingrédients niveau 3 mais surtout niveau 4 qui correspond aux ultra-transformés ) En savoir plus ici.
Sur ce site, tu as la liste des aliments transformés et leur degré de transformation également.
Acheter bio, local, cru, artisanal
Cuisiner maison, tout refaire soi-même
Opter pour les fruits secs et oléagineux pour le grignotage
Rajouter des fruits en cas de fringale, boire des smoothies et milkshake
Rajouter des superaliments à son alimentation : salade, smoothies, soupes, etc..
( spiruline, psyllium, mana, matcha, cacao 100%, baie de goji, baies d'açaï, graines, oléagineux, fruits secs, etc. )
Télécharger l'application SIGA
Tu peux également lire cet article et voir ce reportage qui m'ont inspiré pour écrire cet article.
J'espère que ce post t'amène des réponses et des solutions pour sortir doucement de cet engrenage de malbouffe.
Si tu veux un coaching en hygiène de vie personnalisé, n'hésite pas à me contacter via ce formulaire.
Tu peux également aller voir mes Ebooks sur l'alimentation et les cures Detox ici.
À très vite !
Comments