Traversons ! Avec notre égo...
Dernière mise à jour : 20 déc. 2021

Quelque soit la crise que tu traverses, la transition, la situation inconfortable, la séparation, le deuil, les épreuves..
Que cette crise soit émotionnelle, physique, mentale ou relationnelle...
Cet article peut te faire du bien.
On va parler de ton égo qui te fait galérer à traverser cette phase, pour que tu comprennes ses intentions, tes intentions profondes, et on va parler de solutions, de clefs, pour accélérer la transition, et aller
plus rapidement vers du mieux-être.
L'objectif est de te faire passer de cette tempête intérieure - mélange de peurs, de culpabilité, de colère
et de nostalgie - à des sentiments d'acceptation, de lâcher prise, de légèreté et de guérison.
Qui entraîneront à leur tour.. de la joie !
Tout simplement.
Pour commencer, si je me permet d'écrire cet article, c'est parce que je suis passée par des tsunamis internes, des guerres relationnelles et des échecs cuisants qui laissent des traces quasiment indélébiles avec lesquelles il faut composer.
Elizabeth Gilbert, dans son roman "Mange, Prie, Aime", parle de son voyage qu'elle fait des Etats-Unis, jusqu'en Italie, en passant par l'Inde et pour finir à Bali.
Lors de son séjour en Italie, elle apprend un mot italien qui sonne juste à ses oreilles "attraversiamo", qui signifie littéralement : traversons.
Gilbert, à ce moment-là, est en plein divorce, sa vie de couple, et tout ce qui allait avec, maison, entourage commun, animaux, meubles et comptes communs, vole en éclats et elle se retrouve à acheter un billet aller pour l'Italie, le temps de se reconstruire.
Elle planifie un trip d'un an et se tire en laissant famille, amis, boulot et ex-mari aux Etats-Unis.
Tout son voyage parle de ce travail intérieur qu'elle fait pour accepter tout simplement ce qui vient de se passer dans sa vie.
Elle rapporte que ce travail est le plus difficile à réaliser, parce qu'il demande de traiter chaque émotion qui surgit, de s'occuper de chaque type de pensées qui nous traverse, il faut composer avec les sentiments contradictoires, la souffrance et ce que pense notre entourage.
Et il demande surtout de regarder en face nos parts d'ombre, d'aller les comprendre, les accepter et s'en libérer pour avancer.
Ce terme italien, attraversiamo, désigne parfaitement ce travail que l'on fait sur soi pour s'élever, s'apaiser, s'alléger.
Gilbert explique clairement le concept d'égo, cette part de nous si difficile à cerner, à accepter, et à driver, et la rigueur dont il faut faire preuve pour parvenir à une entente, une harmonie, un traité de paix avec son égo.
Selon elle, notre pire ennemi pour traverser ces phases critiques, ce ne sont pas les autres, ce ne sont pas les problèmes extérieurs, mais bien nos propres blocages, pensées négatives, et ressentis erronés.
Parce que l'égo refuse d'accepter le changement, refuse de faire tomber ses illusions et ses projections, il refuse d'admettre qu'il s'est trompé et le changement le ramène à de la culpabilité.
C'est ce qu'on traverse quand quelque chose bouge dans notre vie, on panique, on braque des deux fers, on s'accroche à nos rêves, on s'en veut de rester dans cette situation.
Tôt ou tard, on finit par avancer, mais le processus égotique ralentit clairement le processus.
Alors qu'un égo coaché, c'est un égo qui traverse facilement l'existence avec nous, il nous conseille, il fait respecter nos valeurs, nos limites, il nous donne l'envie et le courage nécessaire pour oser prendre des risques.
Et ça, c'est cool.
Un égo écouté, compris, accepté et managé, c'est un allié pour affronter la vie.
Alors, atraversiamo, avec notre égo !