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Mes astuces pour se sentir complète

Dernière mise à jour : 17 août 2023


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Mes astuces pour se sentir complète

La complétude, voici un terme que l’on entend pas mal dans la sphère du développement personnel et qui fait rêver.

Quand on pense complétude, on s’imagine sereine, voguant sur une sensation de bien-être intérieure, bercée par un sentiment de plénitude où tous nos besoins affectifs et physiques sont comblés.


Bon, tu ne pourras pas me dire le contraire, le concept est vendeur.


Mais qu’est-ce que la complétude concrètement ?

Comment la travailler ?

Mais surtout, doit-on se sentir complète en permanence ?


Ma définition de la complétude


La complétude correspond à une capacité à nourrir ses propres besoins émotionnels, mais aussi les besoins de son corps physique, afin de se détacher des attentes et donc de la souffrance et de l’insatisfaction qui en résulte.


Quand on travaille sur la complétude, on attache de l’importance dans un premier temps à identifier nos émotions et les manques qui y sont rattachés.


La première étape de la complétude réside donc dans l’auto-observation de ce qui nous anime.

Si je me sens triste, c’est peut-être que je manque de chaleur humaine, ou au contraire de solitude et de temps passé en ma propre compagnie.

Il s’agit alors de poser une action concrète, qui permet à ce besoin d’être alimenté : appeler un.e proche pour discuter ou aller boire un verre, partir marcher, se poser en méditation, etc.


Si je me sens en colère, cette colère est peut-être là pour m’avertir qu’une certaine situation (ou le comportement d’une tierce personne) ne me correspond pas et n’est pas alignée à mes propres valeurs profondes.

Libre à moi alors de verbaliser ce malaise à la personne concernée ou de prendre mes dispositions pour aligner ma vie à mes propres aspirations.


Enfin, si je me sens inquiète, cette peur vient pointer du doigt un besoin de mieux me préparer à l’avenir, aux problèmes que je pourrais rencontrer, et de poser des actions concrètes pour éviter des déboires futurs.


Chaque émotion est un signal que l’on se doit d’accueillir avec bienveillance et d’écouter avec attention, qui nous délivre un message sur notre « soi » profond et nous conseille de passer à l’action pour nous ancrer.


Personnellement, j’ai passé une bonne partie de mon adolescence et de ma vie de jeune adulte à en vouloir à mes émotions, à les rejeter et donc à ne pas les prendre en compte.

Quand j’ai commencé le coaching de vie et que j’ai été suivie, j’ai appris à aborder mes états émotionnels autrement.

Et cet accueil de mes sentiments m’a permis de développer une certaine forme d’autonomie et d’indépendance affective et mentale.


Quand on apprend à s’écouter, et qu’on pose les actions nécessaires pour alimenter ses propres besoins, on se détache progressivement de la dépendance affective, on se responsabilise et on grandit.


C’est là qu’on commence à être une Wonder Nana.


Parce que la Wonder Nana, pour moi, elle se débrouille toute seule comme une grande, sans l’aide de personne !


J’ai compris par exemple que quand je ressens une grosse tristesse, elle vient me rappeler à quel point j’ai été trop en contact avec le monde extérieur ces derniers temps, et qu’il me faut prendre quelques minutes, quelques heures, pour me recentrer sur moi.

Si j’ai donné beaucoup de temps à mes proches ou collègues récemment, je dégage alors des heures pour travailler sur mes projets personnels, sur ce qui me fait plaisir.

Si j’ai été très entourée, que j’ai énormément discuté avec les uns et les autres, alors je prends quelques dizaines de minutes pour me poser en méditation ou écrire dans mon journal, et me connecter à mes idées et mes ressentis.


À une époque, lorsque je ressentais de la tristesse, je ne la comprenais pas, je m’énervais d’être triste. Mon égo me faisait du forcing pour que je reste guillerette et zen comme je le suis la plupart du temps…

Et j’accusais mon entourage de ne pas réussir à me rendre moins triste, de ne pas trouver de solution, ni même de réussir à me comprendre (alors que moi-même je ne prenais pas le temps d’essayer de m’écouter penser et ressentir !)

Ces accusations me valaient beaucoup de souffrance psychologique, d’incompréhension et de disputes qui auraient pu être évitées.


Et c’est souvent une perte de temps et d’énergie d’aller chercher à l’extérieur ce qui se trouve en fait, à l’intérieur.


Si tu te responsabilises et que tu prends en charge tes besoins, alors tu arrêtes d’attendre des solutions magiques qui viendraient de l’extérieur, et tu récupères ton libre arbitre, ton pouvoir d’action et ta puissance.


Cultiver la complétude s’avère donc une étape essentielle pour moi si on veut aller vers une vie plus épanouissante et légère de Wonder Nana.


L’égo et ses exigences


Mais attention à l’égo, notre propre bourreau, cette partie de nous qui en demande toujours trop, toujours plus..

L’égo peut déformer le concept de la complétude et en faire un objectif à atteindre absolument.

À ce moment-là, on peut vite tomber dans l’hyper-indépendance, l’isolement et se couper des autres.


C’est ce qui m’est arrivé l’année après ma formation de coaching.

À l’époque, je venais d’atterrir à Montpellier pour réaliser mon année d’école préparatoire en matières scientifiques. Je venais de me séparer, et j’ai passé une année de célibat bien vécu, car je passais mes journées à l’école, je faisais beaucoup de sport seule (yoga, course à pied, natation). Je méditais et je travaillais sur moi avec mes exercices d’auto-coaching.

Je me sentais donc complète, indépendante et légère.

Mais j’étais seule.

Je n’avais ni ami, ni chéri, et je ne sortais que pour aller à l’école ou faire du sport.

Et surtout, je ne laissais personne entrer dans ma bulle.

Je refusais qu’on m’aide, je mettais un point d’honneur à ne jamais demander conseil à qui que ce soit, et le peu d’hommes qui ont osé m’approcher à cette période se sont fait envoyer sur les roses.

Pour ainsi dire, je suis tombée dans le côté obscure de la complétude.


Mais une vie sans partage, sans connexion avec les autres humains (sauf cas particulier et extrême de choix de vie comme les ermites ou les grands méditants !) ne vaut pas vraiment la peine d’être vécue.


C’est super de pouvoir nourrir ses propres besoins affectifs, de s’apporter du soutien quand on se sent mal, de s’apporter de l’amour quand on se sent en manque, etc.

Mais c’est une attitude à doser avec justesse et équilibre, sous peine de se transformer

en reine des neiges !


Le juste dosage

Parfois, on parvient à s’auto-gérer, à trouver des solutions toute seule, et c’est sain pour notre développement personnel.

Mais des fois, on n’y arrive pas et c’est ok.

Il faut alors accepter d’avoir besoin de nos proches ou d’une quelconque aide extérieure (ami.e, chéri.e, famille, ou professionnelle de la santé ou du bien-être.. )


Point intéressant sur la psycho-neurologie de l’humain :

Quand on ressent de la tristesse et qu’on se met à pleurer, mais aussi quand on a peur, une hormone se déclenche dans notre cerveau ; l’ocytocine.

Tu la connais sûrement, c’est l’hormone du lien social et affectif, de l’amour, du partage.

C’est une hormone essentielle à notre bien-être parce qu’elle déclenche à son tour trois autres hormones ; la sérotonine (qui régule les humeurs), la dopamine (qui donne le moral) et l’endorphine (un puissant anti-douleur).


Pourquoi le cerveau déclenche un afflux d’ocytocine quand on se sent angoissé.e ou

abattu.e ?


Et bien pour nous pousser à aller chercher de l’aide, du réconfort et de l’attention auprès des autres.

Ce fait neurologique prouve que la nature ne nous a pas créé pour rester seul.e dans notre coin.

Disons qu’on peut acquérir cette capacité de détachement, mais notre cerveau primitif est câblé depuis des millions d’années sur l’entraide et le partage.


La clef est donc de trouver cet équilibre entre prendre soin de soi et demander aux autres de prendre soin de nous.


L’auto-coaching


Plus concrètement, si tu veux développer ton indépendance affective, il faut aider ton cerveau à prendre de nouvelles habitudes vis à vis de tes propres besoins.

Pour se faire, il existe un outil simple comme bonjour qui consiste à prendre un cahier et à se poser ces questions quand on ressent une émotion désagréable :


° Qu’est-ce que je ressens ? (Permet d’identifier l’émotion qui nous délivre un message.)

° Quel est le message de cette émotion ? (Permet de donner le droit à la parole à cette part de nous.)

° De quoi je manque ? (Permet d’identifier le besoin.)

° Et enfin, qu’est-ce que je peux faire pour nourrir ce besoin ? (Permet de définir une action concrète.)


Prenons un exemple :


° Qu’est-ce que je ressens ?

De la colère

° Quel est le message de cette émotion ?

Je suis en colère parce que je n’arrive pas à me reposer à cause du bruit (voisins bruyants, bruits de voitures et de Klaxons, etc.)

° De quoi je manque ?

De repos et de silence

° Et enfin, qu’est-ce que je peux faire pour nourrir ce besoin ?

Aller me poser tranquille à la plage ou

Mettre mon casque sur les oreilles et écouter de la musique apaisante ou

Acheter des boules quies ou un casque anti-bruit


On peut réaliser ce petit protocole autant de fois qu’on en ressent le besoin, une ou plusieurs fois par jour, par semaine ou par mois.

L’idée est de le réaliser au moins une vingtaine de fois, pour que le cerveau imprime ces nouveaux schémas de pensée, et que notre mental s’en serve un jour tout seul, comme un grand.


Après avoir réalisé cet exercice par écrit des dizaines et des dizaines de fois, à présent, je me pose ces questions automatiquement quand je ressens un down.

Je trouve rapidement une solution et je passe à autre chose.

Ce qui m’évite de passer une journée entière coincée dans mes émotions désagréables.



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Ju


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