TU N’AS PAS BESOIN D’ÊTRE EN COUPLE POUR TE SENTIR COMPLETE
Dernière mise à jour : 21 mars

Hello La Wonder Nana !
Aujourd’hui, j’avais envie d’approfondir le sujet de la complétude dont je t’ai parlé dans un précédent article, n’hésite pas à aller le lire avant de parcourir celui-ci, j’y explique ce qu’est le sentiment de complétude, mais aussi comment le travailler au quotidien.
Et j’avais envie de creuser un peu le sujet de la complétude et du célibat.
L’inconscient collectif féminin
J’ai grandi, comme toi, dans une culture où on conditionne les femmes à se trouver une moitié d’orange, avec l’idée implicite que nous ne sommes donc qu’une moitié de quelque chose.
Dès notre plus jeune âge, les images de couples nous inondent : entourage proche, publicités, comptes pour enfants, films, séries, etc. Sans compter les légendes, les fables et autres mythes vieux comme le monde, truffés de concepts sexistes moyenâgeux, qui font croire aux femmes qu’elles ne peuvent pas faire grand chose, à part repasser des chaussettes !
Notre société occidentale est baignée de ces archétypes de couples mariés, qui finissent leurs jours ensemble et font tout un tas de gamins.
Depuis des millénaires, on fait croire aux femmes qu’elles ont besoin d’un partenaire pour s’épanouir, pour se réaliser, voire pour exister (n’oublions pas que dans certaines cultures, à l’heure actuelle, certaines femmes sont encore considérées légalement comme de vulgaires meubles ou biens matériels, qu’on se refile d’un homme à l’autre !)
Le message qui touche l’inconscient collectif féminin est clair : pour exister, il faut être deux.
Et ce message, certaines le prennent pour argent comptant et en font leur objectif de vie : trouver la perle rare, se mettre à l’abri financièrement et faire des mouflets. Point.
Je suis moi-même tombée dans ce piège durant mon adolescence, où j’ai passé mon temps à chercher ardemment le prince charmant.
Mais à l’âge de dix-huit, sur l’un de mes blogs de l’époque, j’écrivais un article : Walt Disney, ce mytho !
Le titre en dit long..
Autant te dire que j’ai ouvert les yeux rapidement sur la supercherie planétaire du mythe de la femme fragile que l’on doit sauver pour qu’elle puisse survivre.
Point de héros, ni prince charmant, j’ai laissé pleurer le printemps… disait Rose dans une des chansons de son premier album, que j’écoutais en boucle sur mon lit, l’été de mes dix-huit ans.
Je venais également de découvrir la série Sex And The City où Carrie Bradshaw cassait à la masse les stéréotypes sexistes de notre société, et j’étais à fond !
Cet article parlait de ma prise de conscience sur la couillonnerie des mythes que l’on nous impose dès notre plus tendre enfance, et s’appuyait sur l’exemple des dessins animés qui représentent des jeunes femmes en détresse, perdues et seules… sauvées par un gringalet à cheval !
Comme Cendrillon, qui attend que le Prince lui retrouve sa chaussure (comme si elle n’était pas capable d’aller s’en acheter une nouvelle paire toute seule, ou de se les fabriquer, non mais sérieux !)
Ou encore du mythe le plus connu au monde : Adam et Eve !
Adam et Eve, l’entourloupe planétaire !
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