Bref, j'ai arrêté de bouffer mes émotions

Dans cet article, je te raconte comment j'ai fait pour arrêter de "manger mes émotions", sortir des troubles du comportement alimentaire type crises d'hyperphagie, en apprenant à comprendre l'utilité des émotions et en les utilisant à bon escient 👌

Si toi aussi il t'arrive de perdre le contrôle et de faire des crises de boulimie, cet article peut peut-être t'apporter des pistes d'idées pour apprendre à transformer tes émotions en quelque chose de constructif 🙏🏻

Mon histoire avec les émotions 🤩 🥲 😡 😨

Moi, j’ai grandi avec des parents violents, qui hurlaient et frappaient au lieu de cadrer et éduquer intelligemment et en douceur.

Si on m’avait demandé, j aurais préféré naître dans un ashram 🧘 mais bref... 😅

Du coup, en grandissant, j’ai reproduit leurs attitudes et réactions, et rapidement je suis devenue vener comme eux.

Parce que l'enfant observe, imprime et reproduit ce qu'il voit et entend quand il grandit : les modèles d'éducation façonnent et construisent les chemins neuronaux de leur enfant.

Mais très jeune, dès que je m’énervais, on me punissait, on me traitait de méchante et on me faisait croire que j’avais un problème.

L’hôpital qui se fout de la pharmacie quoi ! 🙄

Du coup, ben j’ai tout fait pour étouffer ma colère : je la détestais, je la jugeais, j'essayais de la faire taire comme je pouvais...

Et plus je la refoulais, plus je m'engouffrais tout droit vers le pays magique des TCA (troubles du comportement alimentaire) et des crises d’hyperphagie qui m’ont fait prendre + de 20kg, et déclencher tout un tas de problèmes de santé (mais également la prise de stupéfiants 😢 )

Avant l’âge de 20 ans, j’étais truffée de maladies chroniques et de troubles nerveux, et ce malgré les années à bourlinguer entre les cabinets de divers thérapeutes.

Jusqu’à ce que je passe mon certificat de coaching, et là : c'était la 1ère fois de ma vie que j'entendais parler de neurosciences affectives 🧠

Pour ta gouverne : les neurosciences affectives sont une branche de la recherche scientifique qui étudie les bases cérébrales des émotions et des sentiments humains.

Elles explorent les mécanismes neuronaux et les circuits cérébraux qui sous-tendent les émotions de base, les relations sociales et la motivation, mettant en lumière comment les expériences affectent le cerveau et influencent notre développement. 

Un sujet passionnant sur lequel je te conseille de creuser si tu souffres de troubles du comportement alimentaire 👌

Ce que j’ai compris 📖 ⬇️

En gros, les chercheurs ont prouvé qu’une émotion rejetée déclenche des afflux électrique dans le corps : ça agite le système nerveux, en bref, ça rend zinzin 😜

Et en plus, l’émotion va revenir en boucle (parfois de plus en plus forte) tant qu’on l’a pas écouté, et ça va finir par faire boule de neige à l'intérieur de soi ! ❄️

Alors que quand on accepte ses émotions, qu’on les écoute et qu’on les laisse sortir, le cerveau décharge sa tension électrique de suite ⚡️ Et on est peace and flex après ✌🏼

Donc au lieu d’essayer d'arrêter d'être en colère, de juger cette émotion et de la détester, j’ai changé de tactique et j’ai commencé à l’accepter, et à la laisser sortir sur les bonnes personnes et au bon moment.

Résultat : ben j’ai pété des durites plusieurs fois 🤬, j’ai envoyé chier ceux qui ne respectaient pas mes limites, je me suis affirmée 💪 et après ces crises, je me suis félicitée au lieu de me culpabiliser 👏

Et depuis je vis en paix ☮️

Parce que la colère, comme toute émotion, elle est pas là pour rien, elle a un rôle biologique, elle nous permet de définir nos limites, de nous affirmer, et c’est la meilleure alliée pour faire grandir le respect de soi, l’estime de soi et l’amour de soi ♥️

Là, je te donne l'exemple de la colère 😡, mais c'est valable pour toutes les émotions désagréables : tristesse, peur, dégoût...

🥰 Même la joie et l'amour ont une fonction neurologique et un sens : elles nous aident à comprendre ce qui est bon pour soi 🤩

😰 La peur nous permet d'anticiper et de se préparer à l'avenir, aux épreuves, à ce qui pourrait arriver. Elle nous aide à poser des actions constructives, et elle nous protège de potentiels échecs qui seraient difficiles à gérer.

😢 La tristesse met le doigt sur nos besoins (affection, attention, partage, présence, compréhension, écoute, amour.. ou alors nos besoins de solitude et d'amélioration de la relation à soi.) Elle nous aide à se recentrer sur l'essentiel et les besoins affectifs sous-jacents.

🤢 Le dégoût quant à lui, nous pousse à nous éloigner de ce qui est néfaste pour nous, tant physiquement que psychologiquement. C'est le meilleur indicateur de ce qui est "toxique" pour nous.

Bref, chaque émotion a un rôle précis, mais malheureusement, on vit dans une société qui ne nous a pas appris à écouter nos émotions, et encore moins s'en servir correctement 😞

Alors que ce sont les outils les plus puissants dont nous disposons, que Dame Nature nous a gentiment installé 🛠 🧠

Sauf qu'en occident, on les juge : la colère nous rend méchant, la peur fait de nous des poules mouillées, la tristesse nous rend "chiant.e"...

Notre société, notre éducation et nos traditions nous ont amené au contraire à renier nos ressentis, à les modifier et les camoufler sous des conventions sociales ("il faut être gentil", "il faut être souriant", "il faut être courageux" etc.), et à les oublier dans un coin de notre être : un fait dramatique qui nous a rendu tous névrosés (pour info : la névrose correspond à une surtension électrique - et donc émotionnelle- dans notre cerveau, due à une émotion qui n'a pas été traitée et utilisée au bon moment 😭).

Et ces névroses accentuent nos comportements compulsifs, que ça soit niveau alimentation, mais aussi drogue, alcool, dépenses, etc...

Donc, pour stopper les comportements compulsifs comme l'hyperphagie, il faut creuser du côté des émotions refoulées dans notre cerveau !

Ma solution 💡 🤓

Pendant ma formation de coaching à l'école française de coaching à Paris, j'ai moi-même été coachée, et on m'a proposé un protocole de gestion de l'émotion qui permet de détecter, comprendre et utiliser chacune de mes émotions.

C'est un exercice pratique que j'ai mis en place quotidiennement pendant des années, jusqu'à ce que mon mental sache le faire tout seul.

Pendant des années, j'ai fait cet exercice (qui prend 5 minutes) tous les jours, même plusieurs fois par jour, à chaque fois qu'une émotion "désagréable" me traversait...

Et depuis quelques années, mon cerveau s'est habitué à ce fonctionnement, donc dès qu'une émotion forte pointe le bout de son nez, je la traite mentalement et je m'en sers tout de suite pour poser une action concrète.

Et dès que l'émotion a été transformée en action, elle disparaît comme par enchantement 😍

Et comme j’ai appris à comprendre, accueillir et utiliser mes émotions, j’ai arrêté petit à petit de les bouffer 🙌🏼

Du coup, j’ai pu arrêter aussi le sucre raffiné, le gluten, le lactose, les produits industriels (en gros tout ce qui aggrave les troubles mentaux).

Le travail en gestion de l’émotion + le rééquilibrage alimentaire m’ont libéré des crises d’hyperphagie définitivement 🗽

Maintenant je mange avec plaisir, envie et équilibre, et surtout, sans pétage de plomb !

ℹ️ Si tu veux en savoir plus, découvre le programme du ventre heureux, qui contient le protocole de gestion de l'émotion créé par des neuropsys (l'outil qui m'a le plus aidé dans mon développement personnel) 🙏🏻

Mais aussi des méditations guidées sur des thèmes liés à la gestion des émotions, le respect de soi, l'amour de soi, l'hygiène de vie, la motivation, etc... 🧘‍♀️

Et surtout, pleins d’informations sur l’alimentation, son impact sur la santé physique ET mentale, et tout ce que tu dois savoir pour libérer ton système digestif et éviter d’exciter encore plus tes émotions.

Plus d'informations sur le programme sur ce lien : https://www.happybodybyju.com/product-page/un-ventre-heureux

Happy Body 💜

Ju